Opus 38 : Transcriptions (Ravel,...) |
Für diesen Inhalt steht leider keine Übersetzungen zur Verfügung. Originaltext wird angezeigt. Opus 38 numéro 1 :Ravel, Ma Mère l’Oye(transcription pour chœur)
Pavane de la Belle au bois dormantLe jardin féerique
CM, SATB, SATB solos. Textes en français. 1 mn & 3 mn. De moyen à difficile.
Commande du chœur de chambre Accentus, enregistrée sur leur CD "Transcriptions 2", paru chez Naïve
Rien ne permet a priori de tisser un lien autre que musical entre les références littéraires qui ont servi d’inspiration à Maurice Ravel dans le cycle pour piano à quatre mains de « Ma Mère l’Oye ». Sauf qu’il s’agit de contes, de récits appartenant tous au genre de la littérature enfantine… C’est pour cette raison que j’ai proposé à Laurence Équilbey la transcription du cycle tout entier : j’ai demandé, donc, à un poète, d’écrire cinq textes qui se suivent, comme les chapitres d’un même livre. Benoît Richter et moi-même avons ainsi réfléchi à ce qui pourrait former la trame commune à ces cinq petits récits musicaux, entre l’évidente simplicité du conte et tout l’arrière plan de signes, d’indices reliés aux profondeurs de l’inconscient, comme une série de rêves dont le décryptage ferait apparaître la ligne rigoureuse d’un rite d’initiation : état léthargique d’une femme-enfant non encore symboliquement séparée de sa mère, labyrinthes menant à cette séparation, découverte de l’altérité, voyage dans un pays lointain et découverte de soi-même , accession à la sagesse par la connaissance du monde et l’acceptation de la mort. Les deux parties présentées ici, la première et la dernière, montrent bien quel pourrait être le parcours. Le travail patient de Benoît Richter a ceci de remarquable qu’il parvient à nous faire entendre l’amorce de ce récit en complète osmose avec la musique : rien n’est déstabilisé du fragile édifice ravélien, et les mots, loin de forcer la mélodie ou de chercher à l’amener sur des voies obscures, se posent avec simplicité sur les sons, les rythmes et les couleurs. Parallèlement au travail poétique, la transcription musicale s’est révélée parfois délicate en ce qui concerne la distance qui sépare les sonorités cristallines du piano et celles, tellement plus sensuelles, de l’incarnation vocale. Dans cette œuvre, il m’a paru nécessaire de privilégier une certaine retenue dans la distribution des rôles et des tessitures, du moins jusqu’à l’explosion finale…
(Une autre présentation:
Numéro 2 : Mozart, concerto en do M K467transcription pour piano et quatuor à cordes. Commande du quatuor Parisii.
Numéro 3 : Cri du cœur(variations sur « La lune est morte » et « Les boîtes à musique ») CE, acc., pia., cb. 8 mn. Facile.
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