Dans cette œuvre, j’ai voulu reconstituer un dialogue entre Inger Christensen et son mari, mort bien avant elle. À la différence des Visages de la terre, ici c’est elle seule, vivante, qui parle ; c’est donc la partition chorale qui transforme son monologue en dialogue, avec au centre de l’œuvre une période très angoissée (« Une vie dénuée de sens, une mort dénuée de sens… »), qui aboutit, après le long solo de soprano d’ « Elskov », au poème d’amour du final, décrivant une rencontre au niveau où terre et ciel se confondent, l’herbe, comme si cela passait plus par le toucher que par la pensée : « Feuilles sur les mains… ta voix … ton corps une tache de soleil… ».
Enregistrement : CD « Sur la terre simple », Label Inconnu LI 09-0301, distribution Codæx. Solistes de Mikrokosmos sous la direction de Loïc Pierre.
Estimation de la difficulté : difficile
Inger Christensen
Danois
Textes collectés et mis en livret par le compositeur.
Chœur mixte a cappella divisé en six parties, S, MS, A, T, Bt, B avec des solistes
10 mn environ
Cycle en 7 parties enchaînées : 1.Fred, 2.Grønt, 3.Under en by, 4.Spænding, 5.Elskov, 6.Andet berørt, 7.Sommerkort liv